Malgré les séparations parfois tenaces entre les différents mondes musicaux, un faisceau de liens s’efforce de les estomper : les langages, les formes, les instruments circulent et se mêlent, tout comme les pratiques. Vice Versa inverse les clichés et donne à voir l’étonnante et divertissante transversalité au cœur des airs qui ont traversé notre histoire. En chantant à la fois Piazzola, Poulenc et Stromae, Septentrion fait apparaître des passerelles insoupçonnées et par trop cachées, qui témoignent de la porosité des genres : se sentir lié à une culture et à un patrimoine ne signifie pas qu’on ne puisse s’en évader pour créer des rencontres inédites et audacieuses, échos de la complexité de notre époque.